Depuis 2011, on assiste à des suppressions de boites aux lettres de rues, sans concertation des élus ni des habitants de certains hameaux.
L’entreprise publique semble faire la sourde oreille quant aux revendications des citoyens qui soulignent clairement les manquements à son service postal universel et à sa mission de service public qualitatif. Sans parler du potentiel lien social et de solidarité que constitue l’accessibilité aux boîtes aux lettres de rue qui maillent le territoire.
Le gain de temps pour l’agent en charge du ramassage est minime, l’insatisfaction des usagers grimpe, quant à l’économie d’énergie, elle est à considérer dans un contexte global : vaut-il mieux que 5 ou 10 voitures individuelles se déplacent jusqu’au prochain bureau de poste ou à la prochaine boîte jaune, située parfois à plusieurs kilomètres plutôt qu’un agent prenne en charge le ramassage pour plusieurs foyers ?
D’autant que de plus en plus sont installées des boîtes à lettres regroupées pour la distribution du courrier (CIDEX) et rien n’empêche que cet ensemble d’un seul tenant comporte aussi une »œboite jaune » le préposé distribuant et ramassant ainsi au même endroit le courrier.
Elle lui demande ce qu’il compte faire pour que la suppression intempestive de boites jaunes cesse et que La Poste s’engage à respecter les clauses du contrat d’entreprise qui la lie à l’Etat et aux citoyens.
Question écrite
Suppression, par la Poste, des boîtes aux lettres jaunes
jeudi 16 janvier 2014, par , ,
Mme Hélène Lipietz interroge Mme la ministre des PME à propos de la mission de service public menée par Le Groupe La Poste depuis son passage en société anonyme (SA) en 2010 (et dont l’Etat est actionnaire à hauteur de 77,1%).
Voir en ligne : Sur le site du Sénat
P.-S.
Question inspirée par 60 millions de consommateurs.
Cette question a déjà été posée, mais est caduque.
Une question de rappel a été posée le 17 mars 2014.