C’est dans le calme que la manifestation a eu lieu entre Coubron et Courtry.
Les manifestants exigent de connaître la vérité sur les pollutions de l’ancien site militaire de Vaujours.
- La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) estime ne pas disposer des détails nécessaires de la part du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) pour continuer ses investigations. Mais elle a affirmé dans un communiqué de presse du 05 février qu’une contamination radiologique à l’uranium appauvri, notamment, persistait sur le Fort de Vaujours.
- L’Agence régionale de santé (ARS), quant à elle, dément les cancers. A-t-elle raison ?
- Le CEA et Placoplatre se positionnent à l’encontre des données de la CRIIRAD et insistent sur le fait que la zone a bien été décontaminée, même si en 2000, le CEA avait souligné que certaines zones avaient été bétonnées tant elles étaient contaminées. Parmi ces « zones », la couche de gypse se situant sous le fort avait été mentionnée, l’uranium y ayant été déposé par les eaux pluviales infiltrées dans les sous-sols.
- La ville de Villeparisis a appuyé la démarche citoyenne en votant une motion relative au devenir du Fort de Vaujours.
Il faut souhaiter que d’autres communes ou départements s’associeront à cette demande de transparence.