Au cours de cette réunion ont été donnés :
– l’étude menée entre mars 2001 et avril 2002, un suivi de l’arrêt de l’activité du CEA au Centre d’études de Vaujours, fait par le groupe santé, sur les anciens travailleurs du CEA, certes exposés aux risques mais n’étant pas dnas la même situation que les personnes fragiles, enfants, personnes âgées, femmes enceintes.
Ce rapport conclut « qu’’il semble raisonnable de rassurer les riverains ».
– La monographie qui a amené aux chiffres et présentations du Contrat local de santé, autrement dit, les chiffres bruts, issus des données de l’INSEE.
– Une note sur la « pertinence d’une étude de mortalité par cancer à l’échelle de 9 communes » émanant de l’Institut de veille sanitaire (IVS).
Au-delà des questions de cancers répertoriés [1] que certains attribuent au fort de Vaujours, raison de cette réunion, il y a la réalité des terrains contaminés, fait avéré, et de la mobilisation de ces volumes à l’occasion de l’exploitation du lieu.
La question est celle de la remise dans l’air, en particulier de l’inhalation et l’ingestion de particules radioactives par la population, tout particulièrement celle sous le panache de vent du lieu d’exploitation.
Cette question n’est pas prête de se clore.
D’autant plus que de nouvelles mesures ont été faites et qu’elles montrent que la contamination est toujours présente.
Ce lieu est radioactif, la contamination toujours présente, les affirmations de décontamination fausses.
Il semble difficile que soit donnée l’autorisation de remuer toute cette terre, et de remettre en circulation l’uranium, et ses descendants, qui y sont présents.