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Terminus Auschwitz - Les chemins de fer européens et la Shoah /Nach Fahrplan in den Tod

une émission d’ARTE, les 24 et 30 septembre 2008

lundi 22 septembre 2008, par Hélène Lipietz, Maïeul Rouquette

ARTE, une chaine du service public, fait une émission sur l’affaire LIPIETZ ou plutôt l’implication de la SNCF et des transports ferrés allemands dans la Shoah... [1]

Le mercredi, 24 septembre 2008 à 21:00, ARTE diffusera une émission intitulé « Terminus Auschwitz - Les chemins de fer européens et la Shoah » (rediffusion mardi 30 septembre à 09H55).

Vous trouverez différents articles à ce sujet sur le site d’ARTE (notamment un interview d’un historien Français et un débat entre Annette Wieworka, le grand soutien de la SNCF dans cette affaire, Jean-Marc Dreyfus et Bernard Emsellem, Directeur de la communication et membre du Conseil d’Administration de la SNCF)

 EnFrançais

 En Allemand

Il paraît d’après mon beauf-frère allemand MATTIAS que l’annonce en allemand est plus claire qu’en français, je le crois volontiers et je vous mets l’annonce allemande :

In Frankreich wurde Georges Lipietz zum groàŸen Kritiker der SNCF und ihrer Rolle bei den Deportationen. Er war es, der 2001 die SNCF und den franzà¶sischen Staat vor dem Verwaltungsgericht in Toulouse verklagte. 1944 war er verhaftet und in einem Zug der SNCF ins Sammellager Drancy gebracht worden. Mittlerweile ist Georges Lipietz verstorben, aber seine Kinder führen den Kampf weiter. Sie wollen, dass die SNCF endlich zu ihrer moralischen Verantwortung für die Beteiligung an den Deportationen steht.

Mais moi, je ne le regarderai pas car je n’ai toujours pas la télévision... et je n’ai pas envie de revoir Papa pleurant... Je préfère garder comme souvenir son dernier baiser, 3 jours avant sa mort :

Il partait avec Maman de Serre-Chevalier, où il venait de skier (à 81 ans). Je suis venue vers lui :

J’ai oublié de te t’embrasser !

Non, tu m’as déjà embrassé mais on ne se dit jamais assez « au revoir »

m’a-t-il répondu avec un sourire que je veux toujours garder en moi et qui pourtant, comme une vieille photo, s’efface peu à peu et me demande de plus en plus d’effort pour le retrouver.

Notes

[1avec un témoignage inédit de mon père, filmé 6 mois avant sa mort par mon beau-fère MATTIAS, mais il ne veut pas que je le marque en titre, alors !

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