C’est particulièrement vrai lorsque l’on est amené à traiter de l’aménagement du territoire dont les effets retentisent sur le temps long.
Depuis les années 60 l’écologie s’est montrée bien dérangeante aux yeux des décideurs de tous poils jusqu’à ce que les questions soulevées soient devenues en ce début de XXI ème siècle notre partenaire obligé.
Les coûts cachés du développement, de la croissance du siècle passé, trop longtemps mis de côté, sont désormais notre environnement.
Leur prise en compte désormais indispensable, voire vitale, va induire une nouvelle économie, une nouvelle technologie, basées sur le renouvelable, axées sur le durable et surtout favorisant une relocalisation des activités donc des emplois.
Nous allons assister à l’émergence d’une nouvelle agriculture, celle des agro-matériaux à destination de l’industrie ou du bâtiment. Des cultures oubliées comme celle du chanvre réapparaissent. De nouvelles filières énergétiques se mettent en place comme la méthanisation de nos déchets produisant du gaz pour le chauffage, la production d’électricité, liquéfiable pour devenir un carburant.
Il est clair que toutes ces activités ont comme point de départ l’agriculture et les sols de nos campagnes.
C’est l’une des opportunité à développer que je voulais souligner et qui s’ouvre à notre canton solidement ancré sur ses racines rurales.