Drôle de printemps !
Je ne parle pas d’un avril sec comme un mois d’août suivi d’un mai tempétueux, non, je veux parler des tempêtes dans nos crânes au suivi de l’actualité politique.
Depuis 5 ans, en France, les printemps se suivent et ne se ressemblent pas.
Il y eut ce printemps 2002 où les électeurs boudant les urnes en firent sortir une menace à la démocratie.
En 2003 un printemps de lutte, en 2004 victoires électorales suivies d’actions concrètes, en 2005 déchirements à propos de l’Europe, puis en 2006 un nouveau printemps de lutte.
Il y eut aussi ces sombres moments, banlieues en feu, colère et désespoir. Mais un élan faisait basculer tant de jeunes vers la démocratie : ces inscriptions si nombreuses faisaient remonter l’espoir.
La suite de cette tragicomédie s’est jouée jusqu’ici en 6 actes :
PS élude les sujets sociaux etc etc
Acte I : la campagne, où leII : le premier tour et l’effet du vote « utile »
ActeIII : le second tour ; les urnes ont parlé, c’est la démocratie
ActeIV : le voile craque au PS
ActeActe V : aux Verts, la tentation groupusculaire
VI : Bernard, Jean et les autres vont à la soupe
ActeTiens, je me souviens d’un autre printemps, d’où vient paraît-il tout le mal français ! : mai 68. où l’on clamait « cours, camarade, le vieux monde est derrière toi ! » . Eh bien, je vous dis : il n’est pas derrière, il est devant nous !
Ce qui pousse certains au désespoir et à l’abstention, n’est-ce pas plutôt ce manque de débat ici, ces déchirements là , ces attitudes politicardes et amorales plus loin ?
Heureusement, existent aussi les actions de terrain réalisées, l’amitié militante et l’attachement à des convictions ;
Et c’est cela qui nous aidera à continuer, en commençant par la campagne des législatives
Christine, conseillère municipale verte.