Je propose donc la création d’une ligne de cars vers Paris, avec l’aménagement de parcs de stationnement en accès direct sur l’autoroute A6, en prenant exemple sur ce qui s’est fait avec succès depuis 2 ans sur l’A 10.
L’exemple de l’autoroute A 10
La première décision à prendre est la création d’une ligne de transport en commun qui utiliserait l’autoroute, sans doute pas jusqu’à Paris pour éviter d’engorger encore la voirie, mais peut-être jusqu’à Massy ou une gare près de l’autoroute. Il y aurait un ou deux parcs de stationnement gratuits sécurisés avec des accès vers l’autoroute.
Ainsi, sur l’autoroute A10, il y a un parking gratuit à Briis sous forges qui permet, sur le tronçon payant de l’autoroute, de prendre une ligne de bus régulière. Le passage entre le parking et le bus se fait grâce à un système très protégé de la circulation, c’est une sorte de mini-gare à laquelle on accède par un ascenseur, les portes sont ouvertes par le chauffeur de bus.
Une telle opération demande de l’énergie et de la bonne volonté de tous les acteurs institutionnels. Mais c’est un moyen pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre car la « voiture la moins polluante, c’est celle qui roule le moins possible ».
Si les Essonniens l’ont fait, pourquoi pas nous ?
Un tel projet rentable est très vite en termes financiers, puisqu’en terme écologie la rentabilité est immédiate pour chaque voiture qui ne va pas à paris, Ainsi en 6 mois, plus de 400 personnes ont utilisé la ligne le matin, dont une conseillère régionale verte, Anny Poursinoff qui m’a expliqué le fonctionnement.
Et pourquoi pas une voie en site propre ?
Anny a aussi porté l’amendement au Conseil régional d’un site propre sur les autoroutes pour les transport en commun ou le co-voiturage. Une étude de l’IAURIF qui a confirmé que c’était nécessaire pour assurer une régularité indispensable à la bonne fréquentation des bus.
Le vrai problème est qu’avec la privatisation des autoroutes par le dernier gouvernement Villepin, la notion de service public qui présidait aux concessions d’autoroute n’a plus lieu d’être puisque les sociétés privées d’autoroute ont intérêt à ce qu’il y ait le maximum de voitures qui passe sur leurs voies »¦
La deuxième phase du projet, une voie en site propre, sera peut-être difficilement réalisable en l’état des rapports politique/écologie actuels, mais il faut imaginer aujourd’hui pour vivre demain.
En attendant, je m’engage à tout mettre en œuvre pour la création d’une ligne de bus vers une grande gare proche de Paris. Il y s’agit d’un défi à relever, mais quel plaisir de lire ou de dormir en allant au travail au lieu de s’énerver derrière son volant !
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