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c’est pas de la tarte !

ou quand j’ai de mauvaises idées...

mercredi 6 octobre 2004

sympa de demander à son fils de créer un site internet.

Tout de suite, on imagine un document grandiose qui fera de l’élue de base, la concurrente de tous les ténors et tenoresses de la politique.

Et puis on voit la difficulté de créer le site, l’énervement du maître de la toile pour écrire le programme qui deviendra image ... peu à peu la honte s’installe : demander tant d’efforts gratuits à un gamin de 14 ans, alors que l’on sait pertinemment que l’on n’aura jamais le courage de nourrir la bête !

Alors, pour ne pas avoir demandé un travail inutile, on s’attelle à la tâche et on se dit que le pouvoir des mots qui restent est, peut-être, une des réponses vertes à donner à la démocratie : il faut réfléchir, penser, murir, discuter et marquer les idées et les modalités de réalisations.

il ne faut pas vivre avec le temps présent mais avec l’avenir, écrire non pour demain mais pour le mois prochain, afin de vérifier que les idées ne sont pas que des jeux d’esprit mais des ancrages dans la réalité sociale et politique.

Rien n’est plus intéressant d’ailleurs que de relire des vieilles revues dites d’actualité, dans un gîte au fond des landes, pour s’apercevoir des erreurs d’analyses politiques, dues à l’émergence de la dictature de l’immédiat et du factuel.

Si les Verts doivent apporter un brin de nouveauté dans le paysage démocratique français c’est certainement là qu’ils ont leur rôle à jouer : analyser le particulier, l’événement au jour le jour, pour dégager une éthique de vie politique et sociale et donc définir un programme qui permettra à tous de retrouver fois dans l’action politique.

Il ne faut pas plaquer des idées sur les événements mais bien au contraire partir du fait pour arriver à l’idée.

Puisse ce site être un laboratoire d’idées vertes pour que demain démocratie rime avec écologie

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