exigeons une votation départementale sur la sortie du nucléaire !

vendredi 18 mars 2011

Bien sûr, ce n’est pas en relation directe avec les cantonales et les prérogatives du Conseil général ! quoi que »¦ Mais l’approvisionnement énergétique de la France conditionne un choix de société.

Bien sûr, ce n’est pas en relation directe avec les cantonales et les prérogatives du Conseil général ! quoi que »¦ Mais l’approvisionnement énergétique de la France conditionne un choix de société.

Acheter du pétrole cher ou de l’uranium de plus en plus cher et de plus en plus rare au point d’être source de conflits et de guerre sanglantes dans les pays les plus pauvres, sans se soucier d’un autre mode d’alimentation énergétique n’est pas politiquement neutre.

Accepter comme du pain béni (ah les racines chrétiennes de la France) que ce que nous dit EDF est vrai, qu’il n’y a aucun danger en France parce que « nous sommes les meilleurs » ou parce que les nuages s’arrêtent à nos frontières, c’est abdiquer le contrôle nécessaire des citoyens »“citoyennes sur l’avenir de notre pays et donc l’avenir de leur enfants ;

La démocratie ne s’use que si on ne s’en sert pas ou uniquement lors des élections.

Une vraie démocratie, locale ou nationale et bientôt européenne exige que le peuple soit informé de tous les choix qui peuvent modifier ses conditions de vie. Préférer le nucléaire à tout autre forme d’énergie, alors qu’encore une fois la meilleur énergie c’est celle qu’on ne consomme pas, sans être transparent sur les risques connus est scandaleux. Oser se prétendre écologiste en organisant le « Grenelle de l’environnement » où il était interdit de parler du nucléaire était une farce. Tout comme aujourd’hui il est incroyable de prétendre que les Verts (qui s’appellent Europe Ecologie-les verts depuis 6 mois) sont indécents parce qu’ils parlent d’organiser un référendum sur le nucléaire.

Quand tout va bien, on ne peut en discuter, quand tout va mal on ne doit pas en discuter »¦ c’est cela la démocratie ?

Alors oui le Conseil général n’est pas maître du nucléaire, mais comme en son temps les conseils génénaux et régionaux tenus par le PS avaient organisé une votation citoyenne sur le vote des étrangers ou sur l’avenir de la Poste qu’est-ce qui empêcherait le Conseil général de Seine et Marne, si les Socialistes veulent réellement la démocratie participative, d’organiser un référendum, indicatif sur la sortie progressive du nucléaire ?

Et pour cela, seule une présence massive d’élu(e)s écologistes permettra d’obtenir du Conseil général la tenu d’une telle consultation démocratique. En attendant, pour vous faire une idée des mensonges que l’on cautionne quand on allume sa lampe de chevet, voici un article trouver sur AGORAVOX

Révélations - Nucléaire : EDF aurait falsifié des données sismiques pour économiser sur la sûreté

Les données semblent accablantes pour 32 des 58 réacteurs français. L’Observatoire du nucléaire révèle un véritable scandale : en 2003 (la situation est restée la même depuis), EDF aurait falsifié des données sismiques afin de s’éviter des travaux onéreux »¦ et pourtant indispensables pour la sûreté des centrales nucléaires. Par un courrier du 17 juin 2003, diffusé aujourd’hui par l’Observatoire du nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) aurait couvert EDF en lui donnant raison contre l’avis des experts de l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), tenus au silence. Les données semblent accablantes et concernent 32 des 58 réacteurs français :
 Chinon (Indre et Loire) : EDF aurait baissé d’office la valeur de l’intensité des séismes de référence. Il s’agirait là d’une falsification aussi incroyable que grossière.
 Belleville (Cher) : EDF se serait autorisée à prendre comme référence un séisme datant de 1079 pour lequel il existe très peu de données, écartant le séisme de référence (de 1933) qui impliquait des mesures plus contraignantes.
 Blayais (Gironde) : les chiffres d’EDF seraient trois fois moins contraignants que ceux de l’IRSN. Or André-Claude Lacoste, directeur de l’Autorité de sûreté nucléaire donne raisons à EDF sans se justifier. Idem pour Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher)

Plus généralement, EDF aurait redéfini à sa manière les zones sismiques afin de ne pas avoir à tenir compte de certains séismes. Les centrales de Dampierre (Loiret), Bugey (Ain), Fessenheim (Haut-Rhin), Civaux (Vienne), Saint-Alban (Isère), Golfech (Tarn-et-Garonne), Nogent (Aube) et Chooz (Ardennes) également mises en cause.

Ironie de l’Histoire, au moment où cette affaire a été étouffée par l’Autorité de sûreté française (en 2003), 15 réacteurs nucléaires japonais étaient fermés administrativement suite à la falsification par l’électricien TEPCO (propriétaire des réacteurs actuellement en perdition à Fukushima) de documents concerna

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