Un candidat PCF

Patrice Beaupin

jeudi 6 mai 2021

Mon choix, en m’engageant pour cette élection cantonale, est de représenter et donner la parole à toutes celles et ceux qui font les richesses de ce pays, ouvrieres, employées, agriculteurtrices, enseignantes, agentes de santé, de la fonction publique, professionneles de la culture, bref tous ceux qui contribuent à faire vivre notre pays, et les populations.

Je suis moi-même issu de l’Yonne, d’abord à Sens, puis, depuis 1978, installé à Avallon. J’ai travaillé dans la métallurgie, dans le secteur agricole, j’ai ensuite fait une longue carrière comme agent des routes, pour entretenir notre bien commun, les routes et leurs abords, dans le cadre du service public de l’État d’abord, puis transféré au conseil départemental. Je connais la condition des salariées, je connais aussi le fonctionnement des services publics, ayant milité au sein de mon syndicat durant toutes ces années de travail. Je continue comme retraité. Ma conception du rôle de l’élu est de permettre l’intervention populaire, de favoriser la démocratie la plus large et dans tous les domaines, en particulier celui de l’emploi. Trop souvent les salariées sont reléguées au rôle de citoyens dont on sollicite les voix, mais qui ensuite sont laissés dans le rôle d’observateur. Pour ma part, avec le PCF, je me bats pour des pouvoirs aux salariées et aux citoyennes sur le fonctionnement de la société, dans tous les domaines, et, en particulier, dans le domaine de l’économie du fonctionnement des entreprises, notamment avec la mise en place d’une conférence départementale pour l’emploi, qui travaillerait en lien étroit avec la conférence régionale de l’emploi, où siégeront les représentants des salariées et des populations. Je porte l’exigence d’un pouvoir de regard et d’intervention sur le crédit (privé et public) pour que celui-ci serve au développement de l’emploi, de la formation et pour l’écologie. Je porte aussi l’exigence du développement des services publics, donc du conseil départemental, pour mieux répondre aux besoins sociaux des populations, comme l’aide à domicile, la santé, l’éducation etc. Je milite donc pour un élargissement des moyens financiers du conseil départemental, et des financements accrus pour les services publics, via un fonds européen de financement des services publics, abondé par la Banque centrale européenne (BCE), qu’il est possible de mettre en place, maintenant, sans changer les traités. En liaison avec ces ambitions, je porte l’exigence d’un développement dans tous les domaines de la formation, notamment pour le conseil départemental, des personnels, singulièrement pour l’aide à la personne. Je veux agir pour le développement de l’humain et non de la finance ! Je ne prétend pas répondre à tous les problèmes que rencontrent les citoyens de l’Yonne dans leur vie personnelle et professionnelle. Rien ne peut évoluer d’un coup de baguette magique car l’intérêt des populations s’oppose aujourd’hui, plus que jamais, au pouvoir de la finance au service de quelques privilégies. Tout a été pensé, construit, pour répondre à leurs intérêts. Il faut aujourd’hui dépasser la logique d’aménagement de leur système, qui ne conduit, depuis des décennies, qu’à un recul de nos conditions de vies. Notre société, dans son ensemble, internationalement comme localement, est soumise à cette classe dominante et ceux-ci s’accrochent à leurs privilèges et les défendront par tous les moyens. Faire évoluer cette société vers un monde plus juste, répondant aux besoins de l’humain est, bien sûr, l’ambition des élus de l’Yonne en Commun, mais, comme le démontre l’Histoire, toutes les avancées sociales ont été arrachées, grâce et surtout au soutien, à l’intervention et l’action des populations.

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